La neige tombe et s’amoncelle
Devant les portes des ruelles
Que je traversai en pensant
Tout est passé trop vitement.
Les doux flocons tombent et effacent
Les pas pesants que j’ai laissés.
Bientôt s’estomperont les traces
De mon errance tourmentée.
Le blanc enrobe de silence
Les murs que je quitte meurtri.
On pleure ce matin l’absence,
Demain, on fêtera l’oubli…
A suivre...