Vagabond

Sur sa lente déchéance, il avait d'abord jeté un regard princier.

Avec le temps pourtant, il avait compris qu'il ne faisait que dériver. L'impression de se retrouver enfermé dehors avait grandi peu à peu et, il le sentait, était en train de remporter le combat.



L'oubli

La neige tombe et s’amoncelle

Devant les portes des ruelles

Que je traversai en pensant

Tout est passé trop vitement.

 

Les doux flocons tombent et effacent

Les pas pesants que j’ai laissés.

Bientôt s’estomperont les traces

De mon errance tourmentée.

 

Le blanc enrobe de silence

Les murs que je quitte meurtri.

On pleure ce matin l’absence,

Demain, on fêtera l’oubli…

 

A suivre...