Un nouveau jour, blanc, telle la page où tu écris,
Le destin dont tu rêves : ta route n’est tracée
Sur aucune carte… Non, personne ne prédit,
Ne choisit en ton nom, les mots qui peuvent rimer.
À chaque carrefour, chaque choix multiplie
Nos doubles éthérés naissant à la croisée,
Qui décident de suivre cette image jaunie
Ou ce vœu envolé revenu nous hanter.
Puis le temps se déguise, se tend, et s’arrondit,
Nous invite souvent, à la grande assemblée
Des fantômes. Il faut dire et chanter son envie :
L’hiver fut assez long, faisons route vers l’été !
Les ombres danseront sous la lune endormie
Quand nous célébrerons l’arrivée du printemps.
Les étoiles brilleront pour nos cœurs dans la nuit
Pour qu’enfin nous trouvions le chemin du présent.
Esprit, libère-toi de l’emprise du temps,
Accorde tes pensées toujours à l’infini.
N’accepte nulle limite à ton tempérament !
Remonte à la surface les trésors engloutis.
Un nouveau jour se lève : pour lui rien n’est écrit.
Une page encore blanche, et dans le firmament,
C’est la rêvolution : nous serons insoumis !
Notre âme aura l’éclat du plus beau des diamants.
Retrouvez "Un nouveau jour se lève" dans le recueil "Chercheurs d'Or" et le roman "Le poème dont vous êtes le héros"
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Poème associé à Jean
Professeur de français et écrivain, Jean cherche l'inspiration pour son nouveau roman.
Attiré depuis toujours par l'Orient, il décide d'en profiter pour entreprendre un voyage intérieur, à la découverte de son double fantasmé qui a arpenté, il y a bien longtemps, les rives de l'Euphrate.
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